Les agents de Métalsen ne sont plus en odeur de sainteté avec leurs patrons chinois qui dirigent l‘entreprise spécialisée dans la sidérurgie et basée à Thiès.
Ils sont plus de 200 agents à croiser les bras pour une grève illimitée. L’origine de cette décision, les agents se plaignent de plusieurs griefs dont la maltraitance de certains employés par les chinois qui dirigent l’entreprise pour ensuite les renvoyer sans aucun droit. Une décision qui a suscité l’ire des travailleurs qui ont apparemment été résilients jusque-là.
Cette grève a été l’occasion pour eux d’égrener un chapelet de doléances aux micros des journalistes, entre autres, la réduction des heures de travail. Selon Lamine Ndao, un des porte-parole du jour, les employés de Métalsen travaillent 12h de temps par jour pour des salaires journaliers dérisoires. Pire, celles qui ont en charge le service réfectoire travaillent plus de 12h pour un salaire journalier de 2500 francs.
En plus de cela, Lamine Ndao pointe du doigt les récurrents accidents de travail dû au fer chaud et des brûlures auxquelles sont confrontés les employés sans aucune prise en charge sérieuse des blessés de la part de l’entreprise.
Abdou Lahad Gaye pour sa part, lui emboite le pas et exige une dotation régulière d’équipe de protection individuelle EPI pour la sécurité des travailleurs, mais également le respect strict des droits des travailleurs sans quoi, ils vont croiser le fer avec leur patron.
Il appelle par ailleurs les autorités locales et administratives à s’approprier de cette affaire pour qu’ils puissent enfin bénéficier de bons contrats de travail et le respect de leurs droits et dignité.