Le mercredi 8 janvier, Me Habib Vitin, président du mouvement Thiès d’abord, a organisé une journée spéciale en l’honneur de l’Islam, intitulée Sargal l’Islam. Accompagné d’une délégation, il a visité plusieurs mosquées de la commune Thiès ouest, notamment la mosquée Idrissa Gaye de Gouye Tekhé, la mosquée Massogui Tall de Mbour 1, la mosquée Imam Djibril Dièye à Niety Kadd, et la mosquée Sarakhoulé de Som. Il a également fait une descente au Daara Tafsir Moubarak Gaye de Som.
Dans chaque mosquée, Habib Vitin a fait un don de 20 mètres cubes de sable et une tonne et demie de ciment pour soutenir les travaux d’aménagement. En outre, il a offert des nattes de prière et des équipements de sonorisation, en particulier pour la mosquée Sarakhoulé de Som, qui faisait face à un problème de sonorisation depuis longtemps.
Les imams ont unanimement salué ce geste, soulignant l’importance de cette initiative, qui intervient à un moment où ces lieux de culte sont souvent négligés par les autorités. Le responsable du Daara a également exprimé sa reconnaissance et a encouragé cette action à être reproduite ailleurs.
L’événement a aussi suscité des engagements de la part de témoins qui ont décidé d’adhérer au mouvement Thiès d’abord pour soutenir Habib Vitin dans ses projets. À l’issue de la journée, Habib Vitin a réaffirmé son engagement envers les populations de Thiès, en particulier celles de Thiès Ouest, où il prévoit d’intensifier ses actions.
Concernant la situation de Thiès, le président a exprimé ses inquiétudes face aux agressions récurrentes qui perturbent la tranquillité des citoyens. Il a appelé les autorités à prendre des mesures rapides pour y remédier.
Enfin, après cette journée dédiée à l’Islam, Habib Vitin a annoncé qu’il organiserait une autre journée consacrée à la santé, dans le but d’apporter son soutien aux postes de santé de la commune de Thiès Ouest.
Le président Habib VITIN exprime sa préoccupation face à l’absence de subventions de la part de la mairie pour les lieux de culte. Selon lui, cette situation doit être corrigée, car il est crucial que les autorités locales maintiennent des liens étroits avec les mosquées, les églises et les daaras. Il insiste sur le fait que ces collectivités territoriales devraient prendre en charge certaines dépenses essentielles, telles que les factures d’électricité et d’eau, afin de soulager les charges des institutions religieuses.
Il souligne également l’importance d’une collaboration entre les imams, les prêtres et les autorités. Cette relation directe serait bénéfique pour la diffusion de messages de sensibilisation pouvant avoir un impact positif sur la société, notamment en matière de lutte contre l’insécurité, qui est en constante augmentation et devient de plus en plus préoccupante.
