« Le préfet de Thiès ne veut pas régler la crise au niveau de la gare routière… Il fait dans le dilatoire », tels son les propos de Cheikh Ahmadou Bamba NDIAYE, secrétaire général du regroupement des chauffeurs dénommé jubanti transport. Pour lui, « c’est l’anarchie totale qui prévaut au sein de la gare routière de Thiès. L’ancien président Thiéyacine DIOP dont le mandat est arrivé à terme depuis décembre 2023 persiste à s’agripper à la tête du bureau exécutif de la gare routière ce qui est anti-démocratique », fulmine t-il.
En effet, les acteurs du transport dirigé par Cheikh Ahmadou Bamba Ndiaye ont sursis à une rencontre avec la presse pour profiter de la visite de leur ministre de tutelle Monsieur El Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens à Thiès pour la réception de taxis électriques destinés au transport urbain afin de lui exposé leur problème. « Le préfet a empêché notre point de presse nous invitant à aller accueillir le ministre El Malick Ndiaye pour trouver une occasion de lui exposer nos problèmes et une fois sur place il a bloqué notre rencontre avec le ministre. Sentant notre mécontentement, il nous a reçu dans son bureau pour nous dire, qu’il ne gère pas des querelles mais il arbitre des empoignades », s’est désolé le président du regroupement jubbanti transport.
« Ce n’est pas la première fois qu’il fait dans le dilatoire puisqu’on l’a saisi à plusieurs reprises par correspondance mais il a toujours fait la sourde oreille, or, les articles 20 et 24 du code des transports stiplent que c’est le préfet qui à en charge l’organisation et l’arbitrage des élections de représentativité des syndicats du transport mais il s’en est complétement déchargé », regrette M. Ndiaye qui ajoute « c’est un problème que l’ancien préfet Alioune Badara Samb avait fini de régler puisqu’avec lui, les élections se tenaient de manière transparentes», dit-il.
Monsieur Diallo Niang, secrétaire général du Syndicat National des Gros-porteurs et Transport en Commun du Sénégal d’alerter l’opinion nationale et internationale qu’ils ne se laisseront pas faire, « nous allons nous battre jusqu’à la dernière énergie pour rétablir l’ordre à sein de la gare routière pris en otage par une bande de bandits encagoulés qui s’appuient sur des nervis pour faire perdurer leur forfaiture », a-t-il conclu.