Au Sénégal, on assiste souvent à des faits inédits ! L’information s’est très vite répandue sur la toile comme une traînée de poussière. En effet, l’image est ahurissante, montrant deux jeunes accroupis, devant leurs gibiers. Six chats qu’ils ont tués pour en faire de la nourriture dans un tangana (Fast-food à la sénégalaise).
Si les Sénégalais prisés de tangana ont ricané de cette nouvelle, il n’en demeure pas moins qu’une insécurité alimentaire règne au Sénégal. La prolifération des fast-food, la vente de viande à l’informel (forokh-Thiaya), et l’ouverture de gargotes à foison doivent être contrôlées pour le bien-être et la sécurité sanitaire des citoyens.
Cette pratique est devenue fréquente (la vente illicite de viande impropre à la consommation) puisque dans un passé récent, des Sénégalais ont été interpellés dans la brousse en train de dépecer un âne déjà mort. La vigilance des agents des eaux et forêts a permis d’interpeller juste à temps ces malfrats, avant que leur butin ne soit livré dans le marché.
Par conséquent, l’État du Sénégal, à travers le ministère du commerce, doit être plus vigilant par rapport à ces endroits fréquemment visités par les Sénégalais qui cherchent à subvenir à un besoin alimentaire. Dès lors, des contrôles réguliers doivent être effectués par les agents des services de l’hygiène pour la vente de produits saints dans ces gargotes et autres restaurants de fortunes. Les Sénégalais également doivent être plus regardants quant à la nourriture qu’ils consomment dans les rétablissements culinaires, puisque la santé passe avant tout !