Dans le contexte politique actuel du Sénégal, nous constatons avec une profonde inquiétude et une grande déception que la violence verbale et physique devient de plus en plus fréquente. Les attaques contre les militants de Pastef, l’incendie du siège d’un parti politique et la propagation de discours haineux sont des signes inquiétants de dérive qui fragilisent nos institutions et mettent en péril la stabilité du pays.
Nous affirmons clairement que la violence, sous toutes ses formes, n’a pas sa place dans la politique. La politique ne doit pas être un champ de bataille, mais un espace de dialogue, d’échanges d’idées, de débats constructifs et de propositions visant à améliorer les conditions de vie des Sénégalais. Aucune cause, qu’elle soit politique ou idéologique, ne justifie l’usage de la violence ni la propagation de la haine. Ce n’est pas ainsi que nous construirons notre démocratie, ni que nous ferons progresser notre nation.
Les événements récents, qu’il s’agisse de l’agression physique de militants ou des attaques verbales à l’encontre de ceux qui pensent différemment, sont une violation de nos valeurs communes.
Nous appelons tous les acteurs politiques à reprendre le chemin du dialogue, à privilégier les débats d’idées sur les attaques personnelles et à rejeter toute forme de violence. C’est à travers le respect mutuel et la coopération que nous pourrons bâtir un Sénégal plus fort, plus juste et plus uni.
Nous adressons nos pensées solidaires et nos vœux de prompt rétablissement aux militants de Pastef blessés. Leur courage est un exemple pour tous. Nous appelons à la justice pour que ces actes ne restent pas impunis.
Le Sénégal mérite une politique fondée sur la paix, le respect et le dialogue. Nous devons tous nous engager pour l’intérêt supérieur de la nation et rejeter toute forme de violence.
Pape Modou CISSE
Candidat
Département Europe ENOC
Coalition SENEGAAL KESÉ
