Chers confrères et consœurs journalistes, c’est avec regret que je me vois obligé de lancer ce cri du cœur à l’endroit d’un PDG d’un groupe de presse à Thiès. Le monsieur en question est également président d’un mouvement et détient plusieurs entreprises, telles qu’une agence immobilière, une entreprise de fabrication d’eau en sachet, une maison de production, ainsi qu’une école élémentaire et maternelle, pour ne pas le nommer.
Après avoir signé un contrat en présence de témoins, le PDG a mis plusieurs mois sans verser nos salaires. Ce monsieur se réclame être un acteur social et est parrain de nombreuses festivités à Thiès, où il débourse des sommes considérables, alors que ses employés vivent dans une précarité totale. Pire encore, il persiste de manière têtue et troublante à ne pas respecter ses engagements malgré mes tentatives de contact.
Sachant que je ne peux plus considérer sa parole comme étant de bonne foi, je lance ce cri de cœur pour réclamer mes salaires impayés et la restitution de mon dossier. Par la présente, je tiens à informer que je mènerai cette démarche jusqu’au bout. Contrairement à Monsieur le PDG, ma démarche sera correctement guidée par les règles de procédure. Si aucune réparation n’est effectuée dans les plus brefs délais, je me verrai contraint de saisir toutes les instances compétentes pour rétablir mes droits et dénoncer cette « épine » qui exploite les jeunes reporters et gangrène la presse. C’est un défi, un combat à mener, et j’irai jusqu’au bout.
Signé Adja Aminata Faye
