La télévision Walfadjiri est restée près de sept jours sans émettre suite à l’incendie qui a causé d’important dégâts matériels selon son PDG Cheikh Niass. En effet, lors d’une interview accordée à la télévision nationale la RTS dans son édition de 20h, Cheikh Niass président directeur général du groupe Walfadjiri, est revenue en détail sur l’incendie survenu au niveau des locaux de son groupe de presse, qualifiant celui-ci comme « la plus grande catastrophe de l’histoire des médias au Sénégal ». Selon le PDG du groupe de Walf, cet évènement a causé d’importante dégâts matériels, notamment la destruction des studios principaux, forçant l’arrêt des programmes de Walf TV et d’autres activités du groupe comme la radio.
Un arrêt des programmes qui a mis Aïssatou Diop Fall ancienne employée de Walf dans tous ses états. Selon la journaliste, il est devenu une habitude pour le patron du groupe Walfadjiri de sortir au vitriol tel un bébé pour crier son amertume alors que les exigences de gestions des maisons de presse n’épargnent aucun patron de presse. A en croire toujours la patronne de public TV, « Cheikh Niasse doit prendre exemple sur son père qui malgré un chemin tumultueux et parsemé d’embûche a su diriger d’une main de maître la télévision Walfadjiri », conseille-t-elle.
Elle rappelle par ailleurs, son temps passé à Walfadjiri où tout n’a pas été rose et pourtant, feu Sidy Lamine Niasse parvenait toujours à redresser la barre. Raison pour laquelle elle fustige l’attitude quémandeur de Cheikh Niasse qui selon elle aurait dû travailler pour sortir de cette situation au lieu de faire un appel du pied au chef de l’Etat pour un appui.
En outre, elle conseille au jeune patron de Walfadjiri de fermer son entreprise s’il se trouve dans l’incapacité de payer les salaires ou de remplir les contrats.
La réponse par contre ne s’est pas fait attendre, la présentatrice de l’émission matinale Salma Ibrahima Fall pointe du doigt « le manque de professionnalisme » et soutient, « cette dame a deux problèmes : que sont Pape Alé Niang et Moustapha Diop ; deux anciens reporters digne de ce nom », dit-elle avant d’ajouter « Je suis une jeune journaliste mais je n’ai jamais voulu devenir comme cette dame qui passe tout son temps à déformer. Ce qu’elle fait n’est pas du journalisme, tout le monde sais que pourquoi elle a quitté le groupe Walf. Je ne me mêle pas de sa vie personnelle mais les archives sont là », a-t-elle- martelé.
D’autres éléments du groupe de presse comme Moustapha Diop, Mouhamadou Biteye et Mame Birame wathie préfèrent pour leur répondre par le silence.
Aïda FALL Naar