Le président Abdoulaye Wade a beaucoup travaillé car c’est de lui que la transformation infrastructurelle du Sénégal a démarré mais il faut admettre que lorsqu’il a été élu en Mars 2000 jusqu’en 2004 aucun projet n’est sorti de terre. C’est en 2004 après son problème avec Idrissa Seck que le président Abdoulaye Wade a fait appel à Macky Sall et qu’on a commencé à assister à la transformation structurelle et infrastructurelle du pays.
Ces grands projets ont démarré avec la réalisation de l’échangeur de la Patte d’Oie entre 2006-2007, ceux qui habitent Pikine guédiawaye étant à l’université où ceux qui empruntaient la voie de Cambérène pour rallier le centre ville ont pu assister à la construction de l’échangeur qui au début avait irrité les Sénégalais à cause des embouteillages monstrueux qu’elle créait. Après réception de l’ouvrage, tout le monde (les usagers des Bus TATA, Ndiaga Ndiaye…) entre autres avaient fini d’apprécier la vision du président Wade, ce qui lui valut un second mandat en 2008. Après cela s’en est suivi une cascade de construction d’ouvrages notamment la VDN avec l’échangeur de Seydou Nourou Tall. Les étudiants de la génération de 2006 à l’université ont été témoins de sa construction toujours sous la direction de Macky Sall ensuite le pont de Sacré-coeur 3.
L’AIBD aussi un grand projet de Wade a été terminé par Macky car quand le président de L’APR quittait le PDS sa réalisation n’était que de 30% c’est à son accession au pouvoir qu’il l’a terminé. Le président Macky Sall nous a parlé du TER que les gens pensaient être une Utopie, c’est aujourd’hui une réalité qui est entrain de transporter des millions de Sénégalais à destination. Le BRT est récent et son utilité est universellement partagé. Le port minéralier de Sindou, le pont de Foundiougne ou bien encore la Transgambienne etc. Ce n’est pas pour faire le bilan de Macky car je vais y passer la journée mais il faut convenir avec moi que Wade avait des idées que Macky a su réaliser pour ensuite s’inscrire dans la continuité pendant ses 12 ans de magistère.
Il y’a par ailleurs des manquements surtout au plan du comportement des Sénégalais sous le régime de Macky mais c’est là où le régime actuel est entrain de pêcher également. Je vois de la volonté de bien faire mais ils mettent la charrue avant les bœufs. A mon avis pour maximiser sur un changement de comportement, il faut au moins un quart de siècle c’est-à-dire il faut investir sur la petite enfance, insistant sur le civisme et le vivre ensemble et en parallèle user d’une bonne campagne de sensibilisation pour pousser cette jeunesse à la conscience que ce n’est pas parce qu’on est ambulant qu’on doit placer son étable où l’on veut, d’ailleurs qu’est ce qu’un ambulant et qu’est-ce qu’un tablier? Il faut également insister qu’il est d’une impérieuse nécessité d’insister sur une éducation à l’utilisation des réseaux sociaux qui à mon avis est un mal qui, si incontrôlés va plomber le devenir du pays.
C’est vrai que le leg de Macky est lourd pour une équipe présidentielle jeune et inexperte mais je les appelle à la retenue et à favoriser le dialogue car ce sont eux qui les avaient vendu une illusion c’est à dire ils ont promis de régler tous les problèmes des Sénégalais avec une baguette magique avant leur accession au pouvoir. Le Sénégal est facile à diriger et les Sénégalais facile à gérer mais cela passera inéluctablement par une bonne éducation au civisme et au respect des populations qui est aujourd’hui éveillée et a pris son destin en main.
La campagne de diabolisation et d’invectives insondables ourdies contre la personne du président Macky SALL n’a rien altéré à son image, au contraire, elle n’a fait que renforcer son leadership mondial. Seul président à nos jours à forcer les lobbys à accepter les valeurs et traditions africaines avec un refus catégorique de légitimer l’homosexualité même si de manière maladroite Ousmane Sonko a affirmé qu’il est toléré au Sénégal. Quelle farce!!
En tout état de cause, il semble que le temps de grâce n’a pas durée longtemps pour ce nouveau régime qui semble s’être déjà mis à dos la jeunesse après seulement deux mois de magistère. Ils ont sans doute compris qu’ils ont été dupés par une campagne infame contre le meilleur président que le Sénégal ait connu et sont déjà au regret d’avoir voter contre lui lors de la dernière présidentielle de février 2024.
Certes, Wade est un destin pour l’Afrique, Macky Sall demeure le grand bâtisseur du Sénégal, la postérité lèvera par contre un coin du voile sur les capacités du gouvernement Diomaye/Sonko qu’on va juger dans les années à venir.
MJD